Izaourat Dodji n’a pas vraiment les moyens de poursuivre des études mais la voilà pourtant en troisième année de lettres modernes à l’université de Parakou. Bachelière après ses études secondaires au lycée de jeunes filles de Natitingou financées en partie par Evreux Djougou Coopération, Izaourat a fait des petits boulots pour pouvoir aller en université. Des petits revenus mais qui lui ont permis, comme elle dit « de ne pas se donner aux hommes » comme font beaucoup pour payer leurs études. Massitourou Assani, chargée des parrainages à la mairie de Djougou, a remarqué cette jeune et a demandé à notre association de la prendre en charge. Une aide lui est versée chaque année et peut-être encore l’an prochain pour sa licence avant le brevet d’aptitude au professorat. Nous la voyons sur cette photo, en tenue de fête pour remercier Jean-François Goudeau venu lui remettre un ordinateur portable bien utile pour suivre ses cours. Izaourat n’a pas abandonné ses petits boulots de ventes diverses pour payer son loyer et vivre. Elle continue la vente d’amuse-gueules, de chips de bananes et de « petits cailloux », croquettes en farine de blé très appréciées au Bénin.